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16 mars 2009

Critique procédure opérationelle standard

Le film Procédure opérationnelle standard, dirigé par Errol Morris et sorti en mai 2008 sur nos écrans touche un sujet lourd en controverses. On y décrit les injustices commises dans la prison d’Abu Ghraib, où des détenus soupçonnés d’être des terroristes vivaient dans des conditions déplorables. Ce documentaire réaliste trace une vision véridique de l’authentique bêtise humaine qu’ont faite preuve les soldats en charge des prisonniers.

C’est à travers les témoignages bouleversants des ex-gardiens de la prison d’Abu Ghraib  qu’on transporte l’auditoire dans un univers macabre, glauque et étranger. De nombreuses persécutions volontaires envers les captifs y sont relatées. Les moyens de tortures sont pour le moins surprenants et ce, dans l’unique but d’intimider les détenus pour les obliger à parler. Les interrogés et responsables, eux, témoignent sans aucun remord sauf, devant la mort. On dénote par cet effet une sorte d’ironie de la part du producteur. Ces homme et ces femmes ont eut beau supplicier et faire hurler des humains avec la plus grand cruauté qu’on puisse avoir, jamais ils n’auront montré un quelconque signe de regret. Ils racontent leur histoire avec une sorte de naïveté innocente en prétextant que c’était la faute les ordres donnés.

J’ai trouvé cette œuvre cinématographique particulièrement réussie. L’aspect visuel était d’un remarquable artistisme lorsqu’on voyait défiler les images chocs de la prison tout comme les reconstitutions d’événements clés. La musique, quant à elle, valait un détour. Danny Elfman n’a pas lésiné sur ses compositions, créant toute une gamme de pièces macabres propres aux circonstances.

Néanmoins, la question reste ouverte. La procédure opérationnelle standard était-elle une notion acquise par les soldats en charge de la prison? Ou, obéissaient-ils aveuglément à des ordres émis? Vue l’existence illégale des photos diffusées, ces dernières ont littéralement rendu la culpabilité des concernés. Pourtant, un arrière goût nous laisse accroire que ces soldats ne sont que des marionnettes dirigées par des supérieurs invisibles. Nous n’avons personne sur qui mettre la faute, mis à part les gardiens en contact direct avec les prisonniers. Pourtant, certains témoignages nous laisse croire le contraire.

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