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11 septembre 2008

2- Jamais la plus belle

Il semblerait qu’une nouvelle techniques d’augmentation mammaire aie été découverte depuis peu. Celle-ci consiste à retirer une certaine dose de gras dans l’une des parties du corps pour aller l’introduire dans les seins. C’est une technique lourde en conséquences puisqu’elle embarrasse le dépistage du cancer du sein et rend les femmes en proie à de graves problèmes de santé.

À ce jour, cette méthode peut être passible d’une poursuite judiciaire puisqu’elle est interdite étant donné qu’on n’a pas amassé suffisamment de preuves pour affirmer la technique sécuritaires.

Les établissements à surveiller sont donc les cliniques privés pouvant parfaitement berner leurs clientes avec ce procédé dont toutes ne connaissent pas les failles. Chacune ne se méfie pas autant qu’elle le devrait puisque bon nombre des patientes du chirurgien plasticien Charles Guertin lui en parle avec beaucoup d’interrogation.

Néanmoins, comme l’affirme le docteur Bisson, président de l’académie canadienne de chirurgie esthétique, les risques sont aussi élevés que l’ablation d’un kyste ou une augmentation mammaire « dans les normes » : «Quand on injecte du gras dans le sein, il se crée des microcalcifications. C'est un peu comme des cicatrices dans le sein. C'est ce qui pourrait nuire à la détection de cancer, clarifie-t-il. Mais toute opération au sein crée des microcalcifications. De l'enlèvement d'un kyste à la pose d'implants, les opérations laissent des traces. Je ne comprends pas pourquoi le transfert de gras serait plus dangereux.»

Néanmoins, le public cible de cette opération est constitué des femmes ayant subit des grossesses dans leur vie. Des séquelles leur en sont restées et le fameux « deux pour un » leur semble plus qu’alléchant. Mais, on devrait plutôt parler de raffermissement de la poitrine au lieu d’augmentation puisque la femme gagnera environ une taille de poitrine.

Le transfert de gras n’est pas encore autorisé au Québec par manque d’argument à propos de sa sécurité. L’événement déclencheur de ce débat repose sur l’attitude qu’a dernièrement adopté le docteur Denis Bisson, proie de quatre accusations qui ont mené à un questionnement très sérieux.

chirurgie

-30-

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