3- La misère

Personne ne peut nier la pauvreté à travers le monde. Mais qu’en est-il de celle, plus sournoise, qui se glisse dans nos centres-villes, plus précisément, celui de Montréal ?

Monsieur Tremblay, maire de l’agglomération se dit soucieux et concerné à propos de ce phénomène : « J’ai une nièce qui est décédée en très bas âge dans un contexte comme celui-là. Elle était dans la drogue, la prostitution. Elle était à l’hôpital depuis une semaine et elle disait qu’elle n’avait pas de parents. A la suite des efforts d’un policier, ils nous ont retrouvés et on a assisté à son décès. »

Ce dernier semble au courant des événements qui entoure sa ville d’une toile médiatique incroyable depuis quelques temps. M. Tremblay affirme s’attendre au meilleur, comme au pire, dans sa ville. Sachant pertinemment les « hot spots » où prime la misère, il tâche surtout d’agir selon l’intérêt collectif des citoyens. Monsieur le maire se dit à l’écoute des ces derniers puisque lui-même affirme se rendre souvent à l’Accueil Bonneau afin de préparer des repas et serrer la pince aux défavorisé qui s’y rendent.

En effet, ils sont plus de 514 000 dans les limites de Montréal à se battre, sous un salaire souvent médiocre, et à essayer, tant bien que mal, de combler leurs besoins les plus vitaux. La pauvreté touche trois personnes sur dix…

« On a réussi à avoir 5 millions de dollars. Est-ce que c’est assez? La réponse est non. Pour lutter contre l’itinérance, ça prendrait un minimum de 12 millions de dollars sur une base récurrente et ça prendrait 120 millions au cours des quatre prochaines années pour avoir les moyens de nos ambitions. » a dit Gérald Tremblay, lors d’une entrevue avec la presse.

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